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SAVIEM : les raisons d'un choix...

 SAVIEM SG-2 L35 

 

 

La question que tout collectionneur devrait se poser concernant son parc de véhicules, est celle de la cohérence.

 

Celle-ci peut-être celle du thème (par exemple : les véhicules militaires), du modèle (la Goélette et ses dérivés), de la mécanique (le moteur Frégate et ses affectations),

bref un minimum de points communs afin de s'y retrouver en ayant des passerelles d'un modèle à l'autre, d'une marque à l'autre, ou d'une utilisation à une autre...

 

Mais cela reste de la théorie, car l'éclectisme est aussi souvent de mise. Sauf à devoir planifier ce que sera sa collection dans X années (ce qui sous-entend par ailleurs l'emploi de ressources non négligeables [toutes proportions gardées, selon le type de véhicules collectionnés], la construction d'une collection (à partir de 2 véhicules pour éviter la frustration du plus grand nombre), se fait aussi (voire surtout), par opportunités...

 

Ce blabla bien creux, pour en venir à la question suivante : "Comment peut-on se passionner pour la Goélette Renault, et acquérir un SG-2 SAVIEM ?

 

Et bien comme dans toute histoire, il y a le hasard (vous savez ce truc implacable qui vient contrecarrer vos plans, ficher le bazar dans votre organisation et remettre tous vos projets en cause...).

 

 

 

Préambule : Les vacances en R2065

 

 

Déjà près de 2 ans se sont écoulés depuis les dernières vacances en "ancienne". Celle-ci, une ambulance 4x2 type R2065, nous aura promené sur près de 3000 km, du Lot-et-Garonne à la côte Basque, de la région Centre à la Normandie, le tout durant près de 3 semaines.

 

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Si ce périple fut l'occasion de se constituer un stock de souvenirs à coût modéré, vertèbres et coccyx gardent aussi en mémoire le doux contact des brancards neufs d'époque (...), à peine améliorés par quelques cm de mousse trop souple... Bref, niveau confort, c'est pas le top...

 

 

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Hasard ? vous avez dit hasard ?

 

Au début du printemps 2016, tuant le temps sur les sites d'annonces (eh oui, il n'y a pas que la mécanique ou la tôlerie dans la vie...), je tombe (aïe !) en arrêt devant les photos d'un SG2 fourgon d'origine "Pompier".

 

Il présente bien, mais comme d'habitude il est à "Pétaouchnok", charmante bourgade du bout du monde dont on sait tous qu'à chaque fois que l'on découvre un engin sympa, on peut être sûr qu'il s'y trouve... (Loi de Murphy du collectionneur).

 

Bref la motivation aidant, on part en expédition avec un ami voir ce petit camion rouge.

 

L'achat ne se fera pas, mais outre la rencontre avec de très sympathiques propriétaires, pour la 1ère fois j'ai pu monter à bord d'un SG, et surtout le conduire sur une petite distance : le piège...

 

Habitué au R2087, engin viril à manoeuvrer, bruyant, lent, mais tellement sympathique, l'évolution avait été déjà très significative en goûtant au R2065 (un vrai vélo en comparaison). Mais passer de la Goélette à la Super Goélette est un changement d'époque, un changement de monde, tant ce qu' apportent ces camions est différent.

 

Au milieu des années 60, j'imagine ce que les premiers propriétaires de la gamme basse SAVIEM ont pu ressentir, notamment pour ceux qui possédaient antérieurement le petit Renault. Bien que sur les tous premiers modèles on pouvait retrouver le célèbre moteur "Etendard", absolument tout le reste était différent.

 

La large cabine au sein de laquelle on peut prendre place à trois de front (siège central en option), donne l'impression de conduire un petit bus (cela doit aussi tenir à la taille du pare-brise).

 

Le silence relatif de la mécanique (pour la version essence), est étonnant surtout quand on considère que l'on est assis au-dessus du moteur et que le capot n'est même pas insonorisé.

 

La douceur de la suspension : c'est probablement là qu'est le progrès le plus net. L'essieu avant à roues indépendantes, suspendu par des ressorts à boudins est encore aujourd'hui très moderne, même (voire surtout) face aux productions actuelles d'utilitaires dotés d'essieux rigides.

 

La direction aussi est douce (il faut dire qu'après le R2087, se garer (même avec un tombereau CATERPILLAR en panne de D.A.), est une formalité...

 

Le freinage enfin, est très correct pour véhicule de cet âge (le modèle essayé était de 1973).

 

Le couple moteur (avec le 817) permet d'avaler de longues rampes en tenant à peu-près le rythme (bien sûr dans les fortes cotes, il s'effondre mais bien moins que le 671 : 400 cm3 de plus, ça se sent). La vitesse d'usage est aussi un peu plus élevée : on peut tenir le 85 km/H compteur sur des centaines de km sans aucun effort particulier pour la mécanique (si tant est que les montées soient légères.)

 

Bref, je suis sous le charme, et le pote qui m'accompagne trouve lui aussi bien des qualités à ce petit camion... 

 

Ce n'est pas pour rien qu'il s'en soit vendu autant durant sa longue période de commercialisation : pas un village reculé qui n'aura jamais connu cette célèbre cabine bleue...

 

Le trajet retour aura eu pour sujet principal le partage de nos impressions, pour arriver à la conclusion que "Oui ! le SG-2 est un super petit véhicule ! "

 

Voilà pourquoi bien ancré avec la Goélette (une goélette bien ancrée, c'est plutôt rassurant...) , on arrive à glisser vers la Super Goélette, sans pour autant l'avoir prévu.

 

 

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01/01/2017
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